vendredi 27 avril 2007

a propos de Limma

Association Musicale LIMMA


LIMMA ; sept années déjà au service de la musique

Derrière le Dimajazz, on retrouve le collectif d’organisation issu de l’association LIMMA. L’association créée en août 1999 active dans le cadre de la loi 31/90 relative aux associations sous l’agrément n° 1361 du 09/02/2000.
LIMMA est née de la volonté d’une poignée de jeunes musiciens à la base qui voulaient en faire un espace ouvert à l’expression musicale au milieu d’un paysage réservé aux seules formes traditionnelles. Tous les membres, liés par leur engagement, voulaient aussi faire de LIMMA un relais efficace entre les jeunes musiciens et les institutions qui détiennent les moyens nécessaires pour le développement d’une scène musicale locale et nationale.

En quelques années, LIMMA a réussi à se tailler une place importante dans l’échiquier culturel local et même national. Au service de la musique dans ses formes modernes, notamment le Jazz, elle a réussi le pari de l’événementiel en offrant à Constantine des rendez vous grandioses et en associant le nom de la cité antique au superbe festival Dimajazz. Avec plein de promesses à honorer, les membres de l’association, eux même musiciens, s’attellent à créer de meilleures conditions pour la pratique musicale dans leur ville, et l’émergence de talents a partir d’un potentiel avéré. Le parrainage de groupes locaux et l’organisation d’ateliers de formation destinés aux jeunes musiciens répondent à cet objectif inscrit dans l’esprit qui fonde l’association.

Ces ambitions vont toujours en grandissant. Mais avant d’en arriver là, LIMMA a du se construire et mesurer ses pas. Un véritable parcours du combattant depuis sa première action consacrée aux formations locales et organisée en mai 2000. Le festival Krikri, du nom d’un pionnier du Rock à Constantine, a gagné le pari de réunir sur scène l’ensemble des groupes versés dans le rock et le rap et déclarer l’ouverture de Constantine sur toutes les musiques pour ainsi battre en brèche les préjugés stérilisants.

Au même moment, l’association couvait en elle les membres fondateurs du groupe de jazz Sinouj qui deviendra par la suite l’un des groupes phare de la scène algérienne.
En 2001, l’association passe à un niveau supérieur en invitant à l’occasion du LIMMA Festival plusieurs groupes d’Alger en plus du groupe franco-algérien Gnawa Diffusion. Un grand moment artistique partagé avec un public merveilleux qui peut être considéré comme la véritable révélation. Les contours d’un événement plus important se dessinent. Un pari fou, selon les pronostics mais valant la peine d’être relevé selon la conviction des membres de l’association qui suivaient l’évolution de la musique algérienne fusionnée avec le jazz et le succès franc remporté par plusieurs artistes dans l’hexagone et ailleurs. En mars 2003, LIMMA propose le Majazz, premier festival international de jazz avec la participation de groupes français et tunisiens, à l’image de Thot et le Fawzi Chekili band.
Il faut retenir que toutes ses prouesses sont réalisées en l’absence des moyens élémentaires et d’un lieu de réunion. LIMMA ne dispose toujours pas de siège.

Rebaptisé Dimajazz, l’événement a confirmé son succès lors des éditions suivantes en élargissant son public et en attirant de grosses pointures de la scène mondiale du jazz. Aka Moon, Nguyen Lê, Greetings from Mercury, Nelson Veras, David Gilmore, Print, Guem, Jazzworkers de Mourad Benhammou, etc.Maintenant que le Dimajazz est mis sur rails, l’association compte se tourner vers l’action de formation et donner à ce volet, tout aussi important, l’intérêt qui lui sied, en gardant dans la ligne de mire notre politique d’ouverture basée sur la seule condition de la qualité
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