vendredi 18 mai 2007

Limma a la conquete de l'Amerique 2

avec Mike Stern a l'Iridium jazz club, Broadway, NYC, 13 mai 2007
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Limma a la conquete de l'Amerique

Manhattan, NYC. 17 mai 2007, avec Steve Coleman
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jeudi 10 mai 2007

Pablo (sinouj) nous ecrit

Assalam aleykoum! Bonjour tout le mond, hola a todos!
Un poquito de Sinouj, a little bit of Sinouj, un peu de Sinouj, قليلا من سينووج

www.myspace.com/sinouj

mardi 8 mai 2007

Assimajazz vu par la presse nationale




Ibn zeydoun. Clôture du 1er festival Assima Jazz
Célébration de Jimi Hendrix


Un vibrant, appuyé et généreux hommage rendu par le groupe de N’guyen en clôture de la toute fraîche et émoulue édition du 1er festival Assima Jazz initié par la méritoire association Limma qui n’est autre que celle ayant installé et institutionnalisé le fameux festival Dimajazz à Constantine.
N’guyen Lee, catogan, chemise “soixante-huitarde” à fleurs (power flower oblige !), pantalon noir à pochettes, son alter ego, sa fidèle guitare électrique, en bandoulière — accompagné par le grand et talentueux bassiste, d’origine camerounaise Etienne Mbappé, Francis le fougueux batteur et l’ébouriffante chanteuse Cathy Renoir — fera hurler les Marshall en guise de flash-back pour les nostalgiques babyboomers de l’époque insouciante pop et une découverte pour les néophytes. Quoi que la majorité de l’assistance était juvénile et avertie. Un tribute personnel et personnalisé de N’guyen Lee à l’endroit de son père spirituel, Jimi Hendrix. Ce guitar hero qui joue plus vite que la musique et son ombre et avec ses dents... de jeune loup. Jimi Hendrix avait fait avancer la musique lors du siècle dernier en matière de guitare électrique en utilisant les moyens techniques des années 1960 et début 1970, en l’occurrence la pédale wah wah. Le premier à avoir introduit cet adjuvant sonique et par voie de conséquence, il révolutionnera le tempo, vibrato ou encore cet effet, sans jeu de mots bœuf, larsen des amplificateurs de par une dextérité vertigineuse et époustouflante. Et Jimi était gaucher. Donc, il a customisé (modifié) ses guitares et l’emplacement des cordes. Ce qui donnera ce son caractéristique et « interstellaire » de la désormais marque de fabrique de Jimi Hendrix, l’auteur mythique des albums Are You Experienced ? Axis : Bold as love, Electric Ladyland et Band Of Gypsys. Et pour cause ! Pete Townshend guitariste des Who avait alors dit à son propos : « S’il ne reste qu’un nom dans toute l’histoire du rock’n’roll dans cent ans, ne cherchez pas, ce sera forcément Jimi Hendrix. » Ainsi N’guyen Lee, en digne fils spirituel, soulignera la mémoire de l’icône à travers une grandiose célébration mâtinée de solos pour ne pas dire d’istikhbar « tueurs » pop et populaire (chaâbi, berouali), orientalisant, asiatique, levantin, gypsy, afro-beat, jazzy avec en featuring l’excellent et « too funky » bassiste Mbappé. Ou encore du pur jus et bonheur avec Purple Haze en or, du douze barres flirtant entre blues et jazz et surtout Voodoo Child très extatique et démentiel sur une intro gnawi. Enfin bref, une grand-messe... noire (black is beautiful). Un ange passe, celui de Jimi Hendrix ! Le public, envoûté par cette magie communicative et transmise par N’guyen Lee et son groupe, leur réservera une chaleureuse et frénétique standing ovation. Tout le monde se lève pour N’guyen Lee et sa formation ! « Si vous saviez comme on est heureux de jouer ici, en Algérie. Vous êtes le meilleur public au monde ! », remerciera N’guyen Lee. C’est sûr, ce fut un bonheur de concert ! Chapeau bas pour les membres de l’association Limma.
K. Smaïl

Edition du 6 mai 2007 > Culture



Culture
Jeudi 3 mai 2007 - Lesoirculture@lesoirdalgerie.com
Assimajazz, Une belle leçon !

Après l’institutionnalisation du festival international de jazz, l’association Limma récidive et innove. Ces jeunes Constantinois débarquent à Alger et installent une nouvelle tradition. Les Algérois, férus de jazz universel, pourront à loisir s’en délecter autour de la première édition
de Assimajazz qui se tient depuis hier à la salle Ibn Zeydoun. Assimajazz, ce sont trois jours de bonheur garanti, des têtes d’affiche super connues dans le monde et surtout une organisation impeccable. Et pour le coup, même le ministère de la Culture a donné un coup de pouce. En ouverture hier soir, c’est le très populaire groupe Sinoudj qui a ouvertle bal. En seconde partie de soirée, le trio français Rolex, composé de Sylvain Catala (guitariste), Sarah Murcier(contrebasse) et Frank Vaillant (batteur), a pris le relais. A découvrir !
S. H.

Programme
Ce soir
En première partie : Mares,
un groupe algérois
Deuxième partie : quartet
tunisien accompagné du gui-
tariste Memdouh Bahri
Prix du billet : 500 DA
Demain
Soirée animée entièrement
par le groupe Celebriting
Project.
Prix du billet : 700 DA
L’abonnement : 1 200 DA

jeudi 3 mai 2007

...encore plus de photos





Dimajazz 2007 en photos






voici des photos di Dimajazz 2007 qui vous font certainement rememorer des souvenirs extraordinaires, vous aussi vous pouvez nous envoyer les cliches que vous avez pris des soirees magnifiques au theatre de Constantine.

mardi 1 mai 2007

Culture: Etat des lieux en Algerie

El Watan, Edition du 30 avril 2007
Le denier de la culture
La relance culturelle, que chacun appelle de ses vœux en Algérie, se heurte à une absence de stratégie et de moyens. Il manque toujours à ce secteur un centime pour faire un dinar. Cela se répercute sur les jeunes dont la créativité se dilue dans de terribles arcanes où la bureaucratie rigide le dispute à l’hostilité de l’environnement. Quel autre paysage découvrent ces créateurs potentiels que celui d’une scène culturelle frappée de désolation avec un réseau de salles de cinéma qui n’est plus qu’un souvenir. La génération de l’après-indépendance en fait les frais, elle, dont les œuvres, qui ont tant coûté à la collectivité nationale, relèvent désormais de l’oubli. Les dissolutions d’entreprises cinématographiques et audiovisuelles ont livré des professionnels aguerris à l’incertitude du lendemain ou aux aléas de l’exil. Une terrible déperdition à laquelle s’ajoute le fait que le souci de préparer une relève devenait caduc puisque les pionniers du cinéma et de l’audiovisuel avaient été sacrifiés. Sans doute des domaines comme ceux du théâtre, de la chorégraphie — avec un ballet national qui avait un statut d’ambassadeur — des arts plastiques, de la musique, sont-ils également entrés dans cette sphère du déclin sans que nul n’y puisse rien. L’Etat n’avait plus eu, à un certain moment de l’histoire immédiate du pays, à assumer le rôle de mécène et du coup c’est toute la problématique culturelle qui s’en est trouvée reconsidérée. Aujourd’hui, il y a une résurgence culturelle marquée par l’apparition d’investisseurs privés dans l’édition et l’audiovisuel, mais ce frémissement ne peut pas se suffire à lui-même au regard des flux financiers nécessaires en amont et en aval de ces activités. Les tirages des maisons d’édition demeurent modestes, car le marché de la lecture est en gestation malgré les progrès de l’enseignement à tous les paliers et le recul de l’illettrisme en Algérie. Le prix du livre est exorbitant et à cette pénalité les éditeurs se confrontent aussi à celle de faire connaître leurs produits et inciter à les acheter. Il faudrait, en effet, ce que ne peuvent pas faire la plupart des éditeurs, avoir la capacité de payer des campagnes publicitaires à l’image de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Les éditeurs en sont réduits à agir en franc-tireurs et n’avoir que l’objectif de survivre dans un contexte toujours défavorable alors qu’il y a la possibilité de faire, ensemble, plus et mieux. Pourquoi ne serait-il pas possible, en ces temps d’embellie financière, dont bénéficie le pays, que les instituions publiques soutiennent cette résurgence culturelle ? Il suffirait par exemple, et ce n’est pas restrictif, que les collectivités locales acquièrent tout ou partie de la production de ces éditeurs que ne peut pas aspirer le seul marché algérien. C’est à cet égard que se mesure l’implication de la puissance publique dans la vie culturelle et cela a pu se vérifier à l’occasion d’un événement comme Alger, capitale de la culture arabe qui a conduit le ministère compétent à contribuer notamment aux budgets des films en train de se faire. Ce désir de produire est d’ailleurs suffisamment fort pour justifier d’être un thème de campagne dont les candidats à toutes les élections ne peuvent pas faire l’économie. Surtout pas celle-là.
Amine Lotfi
A lire en ligne à cette adresse : http://www.elwatan.com/spip.php?article66994